Le territoire
Un peu de géographie...
Au cœur du Pays de la Vallée de la Dordogne Lotoise, labellisé Pays d'Art et Histoire, VAYRAC en Quercy, 1328 habitants situé à 30 kilomètres de Brive (Corrèze), et à égale distance de la sortie 52 de l'autoroute A20. Desservie par 2 principales voies d'accès : la D820, depuis Brive et la D803, direction Souillac. Vayrac, altitude 130 m, jouit d'un micro climat exceptionnel où les extrêmes sont gommés. C'est un lieu idéal pour la villégiature et le départ de nombreux circuits touristiques: Carennac 7,5km - Collonges-la-Rouge 17km - Gouffre de Padirac 19km - Rocamadour 26km - Sarlat 56km.
Enquête de recensement INSEE:
En 1999: 1208 habitants
En 2007: 1327 habitants
En 2013: 1361 habitants
En 2015 : 1351 habitants
Au 1er janvier 2021 : 1328 habitants
Carte du territoire
Des paysages variés
Large vallée de la Dordogne, prolongée par ses affluents, le Maumont et la Sourdoire. Rive gauche, le plateau calcaire du Causse de Gramat et le pittoresque village de Mézels et ses éboulis. Rive droite, des terrasses argilo-calcaires au sommet desquelles nous trouvons l'oppidum du Puy d'Issolud reconnu en avril 2001 comme étant le site historique d'Uxellodunum, dernier bastion de résistance aux armées romaines de César (51 av. JC).
Un peu d'histoire
L’étymologie de Vayrac est celle de nombreux villages du Sud Ouest en général, du latin acum et de Varius qui signifie domaine de Varius.
Son origine est probablement gallo-romaine. La butte du Puy d’Issolud était avant un oppidum théâtre de l’Uxellodunum de la guerre des gaules en 51 av. J.C.
Dans le cartulaire de Tulle, le testament du Vicomte Adhémar des Echelles, daté de 930, mentionne trois églises à Vayrac : Saint-Martin, Saint-Germain et Saint-Etienne (cette dernière, selon les textes, autrefois dédiée à Saint Brice, diacre de Saint Martin). En 1105, une bulle du pape Pascal II confirme l’appartenance de ces trois églises à l’abbaye de Tulle. Saint-Germain aurait été l’église du prieuré fondé par Tulle (un quartier de Vayrac porte encore ce vocable) tandis que Saint-Martin aurait toujours été l’église paroissiale, la troisième ayant disparu pendant la guerre de Cent ans.
Un fort est construit entouré de remparts où les abbés entretenaient une garnison…Difficile de préciser, les documents historiques étant peu nombreux, probablement un castrum des abbés de Tulle avec un château qui serait probablement l’emplacement de la mairie actuelle
L’église Saint Martin
Elle a été reconstruite après la guerre de Cent ans, à la fin du XVe siècle. Son architecture est caractéristique de l’art gothique méridional : nef unique de deux travées et chapelles entre les contreforts, large chœur polygonal.
L’ensemble est voûté sur croisées d’ogives. Comme pour la plupart des églises reconstruites ou restaurées après la guerre de Cent ans, elle a été fortifiée. Un chemin de ronde sur mâchicoulis ceint le chevet et des chambres de guet sont aménagées dans les contreforts. La façade a été modifiée au début du XIXe siècle en style néo-classique.
A l’intérieur, des peintures murales du XIXe siècle illustrant des épisodes de la vie de Saint Martin, couvrent les murs du chœur. L’autel et le tabernacle sont surmontés d’un grand baldaquin doré du XVIIIe siècle, richement orné, seul exemple dans la région. Dans l'église est aussi conservée une des anciennes mesures à grains médiévale de Vayrac devenue bénitier.
L’église Saint-Martin de Vayrac est classée Monument historique depuis le 3 mai 1913.
Le village
Si l’on prend le chemin de ronde, on peut remarquer le mur du fort, la largeur des anciens fossés et l’implantation des maisons le long de ces anciens fossés avec un parcellaire médiéval en lanière. Sur le fort, les maisons très « balnéaires » sont la preuve de la richesse de Vayrac surtout au XIXe période de forte population des campagnes, avec ses foires et marchés.
De nombreuses maisons bourgeoises attestent de la richesse du village et de la présence ancienne d’une petite bourgeoisie (avocat, médecin, notaires …) : maisons avec terrasses, grilles aux initiales des propriétaires, toits en ardoises, épis de faîtage en zinc, petits pigeonniers dans la toiture (rues Charles de Verninac, Gaillard Bournazel, place de la fontaine)
La mairie
Un très gros bâtiment construit avec peu d’ouvertures dans les parties basses, puis des fenêtres jadis à croisées et à moulures croisées. Sa partie arrière est probablement le reste du château et des remparts. Le bâtiment a été "modernisé"; au XIXe pour le transformer en mairie.